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… Cependant, nos amis organisateurs français ont estimé que le trajet sur de belles routes était trop facile pour un tel événement et nous avons été invités à participer à un rallye routier rétro classique.

Le groupe était auparavant divisé en deux sous-groupes d’intérêt. Certains venaient exclusivement pour monter, les autres n’était pas opposé à sacrifier une partie du trajet pour les excursions dans des endroits intéressants. Nous étions en France et plus encore dans cette région pour la première fois et nous avons naturellement décidé de rejoindre la deuxième catégorie. Pour ne pas nous perdre avec une feuille de route en français, des camarades bienveillants nous ont envoyé juste après une autre équipe de gars, parmi lesquels une fille qui, par chance, parlait un peu russe, elle s’appelait Tanya. Le lendemain seulement, nous avons appris de quel type d’équipage il s’agissait et quel type de gars. Nous y reviendrons plus tard.Le programme de notre voyage, approximativement au milieu de la route, comprenait une visite à une fabrique de bonbons. Il était intéressant d’observer la production et certains points de la démonstration étaient très appétissants.Par contre, nous ne comprenions pas le charme du goût des bonbons à l’anis, dont production nous avait été présentée, et nous ne pouvions même pas comprendre pourquoi tout le monde, à part nous, achetait les produits de l’usine au point de ne pas les prendre en un seul paquet. Mais ils ne discutent pas des goûts? :) Nous allons plus loin. Serpentines, 205 GTi, paysages. Et puis — un autre salon Peugeot avec atelier et des éléments du musée. Il y avait la ligne d’arrivée de notre rassemblement, repos, buffet, et comme je le pensais, le chemin du retour, l’achèvement pour aujourd’hui. Mais ce n’était pas ça. Dans le bâtiment du salon, j’ai remarqué une 205 T16, le même gris d’homologation que j’ai passé de nombreuses années sur mon bureau, à courir au loin sous le contrôle d’un pilote d’essai. Je me suis approché de lui, j’ai regardé autour de moi et à ce moment-là, j’ai vu — il y avait une autre belle voiture dans la rue, et même avec le capot ouvert!
Si vous n’avez pas entendu parler auparavant: la T16 ne ressemble à une 205 ou une 205 GTi ordinaire que extérieurement. Elle a une traction intégrale et le moteur est situé derrière le dos du pilote. Je note que le kilométrage du spécimen est seulement d’environ 2000 km.
Nous avons regardé, pris une photo, puis la T16 a disparu de la vue. Un certain temps après, elle a réapparu et, naturellement, j’étais attiré par elle comme par un aimant. Nicolas, le vice-président du club, est apparu et m’a demandé:
"Savez-vous quel genre de voiture c’est?"
"Bien sur! "
"D’accord, attendez une minute".
Une minute plus tard, il est venu me voir et m’a dit que pour célébrer le fait que nous sommes venus soutenir le club et 205 GTi en dépit de la grande distance, j’avais une occasion unique de conduire 205 T16 comme le navigateur jusqu’à Sochaux. Honnêtement ? J’étais paralisé. Ce sont surprise avec l’anticipation et avec la confusion. Quelqu’un devait conduire ma chère 205. J’étais inquiet pour ça aussi. Ma fiancée a été invitée à être pilote de ma 205, mais elle a refusé, disant qu’elle ne la conduisait jamais. Elle était fatiguée et elle a bu un verre de vin. Nos amis ont pris une décision éclair: le deuxième vice-président du club, Thierry, conduira la voiture. On m’a convaincu qu’il était un bon chauffeur, et il m’a convaincu personnellement qu’il avait exactement la même voiture (J’ai tout de suite pensé qu’il ne mentait pas :)Il me semble que tous ceux qui étaient proches à ce moment-là m’ont gentiment envié et n’ont pas du tout compris l’absence presque complète d’émotions sur mon visage. Maintenant, j’explique, tout est très simple: je suis Biélorusse. Nous sommes plutôt comme ça. Il y avait un ouragan à l’intérieur, croyez-moi :)
Donc, je vais monter une vraie T16!Peut-être faut-il analyser la 205 T16 et mes sentiments ? Certes!
C’est juste en l’approchant que tu sais que c’est une voiture extraordinaire.
Petite, mais avec une garde au sol, elle ressemble de loin à une 205 ordinaire, mais elle a des grands auvents sur les parois; des ailes larges, un spoiler sur le couvercle du coffre (c’est un capot dans cette voiture). Ce sont les chauses qui met tout en place. On ouvre une porte très habituelle et on se fais sentir comme un parfum spécial. Ensuite, on monte soigneusement dans un salon très différent de la 205 GTI habituelle pour ne pas nuire à la prise en charge d’un siège sportif unique. Les sièges, au fait, ne sont pas comme dans GTi. Leurs lignes sont plus coupées, sans courbes douces, comme un indice que les compromis ne doivent pas être attendus ici. Ils sont plus durs, bien sûr. Mais confortables, pas comme dans les voitures de course. La console est aussi la sienne, avec seulement quelques éléments de la 205. Il n’y a pas de poires habituelles pour les 205. En revanche, le volant est exactement comme le volant 205 GTi 1.6 des premières années, la fierté "Turbo16" est peinte au lieu de "GTI". Pilote T16, Eric a tourné la clé et l’odeur dans le salon a dilué la grogne de la bête prédatrice derrière le dos. C’était excitant et délicieux.
Il restait quelques secondes avant qu’on y aille. La colonne de 205 GTI est aligné de nouveau, avec Jean-François en tête, ensuite nous étions en Т16, et Thierry et Karina étaient juste derrière moi sur ma préférée, suivi de tous les autres. T16 n’était pas parti en premier non sans raison. Comme Erick m’a expliqué, cette voiture ménagent et utilisent rarement (je pouvais deviner cela, en voyant le kilométrage), c’est pourquoi pour éviter les situations imprévues sur le chemin nous ne pouvions pas aller en avant à l’aveuglette, et permettaient seulement les tours de reins courts, en livrant en avant Jean-François et en le rattrapant de nouveau.
Mais cela suffisait pour comprendre le potentiel du moteur T16. La transmission descendante — du gaz au sol — et l’aiguille du tachymètre a atteint instantanément 8 000 tr / min, bien sûr, nous téléportant dans l’espace. En ce qui concerne les virages sur la route, il était difficile de se sentir sur le côté, sauf qu’à toute vitesse, tout se passe très bien.
C’était comme ça que je suis allé dans la voiture la plus unique que j’ai jamais conduite. Eric, il parle très bien anglais et a satisfait ma curiosité en répondant à toutes les questions. En plus, nous sommes penchés sur un plateau-mémorial très particulier en hommage aux victimes de la Seconde Guerre mondiale, avec une vue époustouflante, et nous avons fait quelques images colorées pour mémoire.L’un d’eux est maintenant dans la photo du titre de ma 205 GTi.
J’ai réussi à découvrir quelques faits plus intéressants sur cette T16:
– Elle n’utilise jamais de brosses pour protéger le pare-brise des égratignures
– Elle ne va qu’aux festivals et les fêtes, elle sont utilisée au minimum pour éviter une interruption prolongée (vous savez tous ce que cela peut faire pour n’importe quelle voiture)
– Ses freins, comme sur 205 GTI à l’avant, sont insuffisants pour une conduite dynamique de la route, et il serait bon d’installer des disques plus modernes et plus performants, mais cela est exclu en raison des paramètres spécifiques des disques authentiques. Et même si sur certains exemplaires de T16 problème a été résolu en installant d’autres roues, PSA ne peut pas faire cela en voulant conserver l’"exemplaire entièrement original.
– Tout le monde sait probablement que dans les 205 GTi, les coulisses de la boîte de vitesses ne sont pas dotées de changements aussi claires que nous le souhaiterions. Apparemment, toute la clarté était réservée à la conception de la T16. J’ai vérifié personnellement avec la permission du pilote :)
Le trajet de 100 km a été très rapide, il était temps de chercher notre seul stationnement parmi des voitures identiques, de parler un peu plus avec nos amis, de faire une promenade autour du musée principal de Sochaux et de repartir à la nuit pour revenir demain pour le point culminant de nos vacances.
Le dernier jour des événements, dimanche, a été programmé un rassemblement mondiale des propriétaires de 205 et 309 GTI afin de rassembler le plus grand nombre possible de GTI originaux dans un seul endroit. La forme de l’événement c’était un rendez-vous typique sur le parking. Mais avec des nuances. Premièrement, on devait y avoir un défilé 205 GTI, y compris le T16 sur lequel j’ai roulé la veille. Deuxièmement, outre les propriétaires de 205, il y avait des entreprises de réparation et de maintenance, de vente de pièces détachées pour notre modèle préféré.Troisièmement, il y avait un dîner de gala pour ceux qui le souhaitent au restaurant du Musée Peugeot (payant, bien sûr). Et bien sûr, il était possible d’acheter des souvenirs, des symboles de club, etc.
Ce jour-là, j’avais l’intention de rester assis à l’ombre, d’acheter quelques t-shirts comme souvenir, d’assister à un dîner de gala et de faire ma retraite, car il me fallait aujourd’hui me rendre à Paris, qui faisait environ 500 km.
Mais il y avait quelques difficultés avec mon plan. Au début, les organisateurs de l’événement nous ont immédiatement transférés de l’ombre à un endroit situé juste en face de l’entrée du musée, tout près de la T16 et des voitures dans un état fabuleux.
Beaucoup de gens sont venus, ils ont demandé d’où nous sommes venus, ils ont été surpris, ils ont applaudi, ils ont souhaité un succès, etc. Nous avons même retrouvé nos "compatriotes" de Brest, uniquement en français :)

Quelque chose a été mis en vente

Ensuite, je devais trouver Patrick, car nous n’avons toujours pas payé pour l’événement. Jusqu’à ce dernier, Patrick n’a pas voulu répondre à la question directe: «Comment vous donner de l’argent?», Il y a eu des difficultés de traduction, puis Tanya est apparue. Elle nous a présenté de nouveau Patrick, le trésorier du club (on le savait déjà), et David, son mari, qui nous a pris en charge et que nous avons suivi en queue de rallye hier soir. Il s’est avéré, et cela nous a surpris, qu’il était président du club. Et qu’il y avait 350 voitures dans le parking, peut-être 400, et qu’en l’honneur de cela, le club souhaite nous offrir un cadeau, en tant qu’invités les plus lointains. J’étais ému, surpris, gêné et j’ai proposé de prendre de l’argent au moins pour le déjeuner. Mais les gars ont catégoriquement refusé, bien qu’ils aient suggéré une autre option: si vous voulez faire une contribution financière — payez une cotisation et rejoignez le club. Et ils ont de nouveau demandé si une telle option me conviendrait?
Je dois dire que je n’ai jamais fait partie de clubs, d’automobiles ou d’autres, mais c’est le cas lorsque j’ai eu le grand honneur de faire partie d’une telle communauté. J’étais heureux, nos amis du 205 GTI club de France étaient également heureux.
Pendant le déjeuner, il a rempli un questionnaire, répondu à quelques questions sur l’authenticité de ma vieille et David a demandé de saluer les nouveaux membres du club du Bélarus après une demi-heure! Il est temps de se préparer. Nous avons laissé des souvenirs à nos amis. Nous avons reçu d’autres souvenirs de la part de ceux-ci, en particulier la plaque heureuse de la 205 qui décorait le gâteau d’anniversaire.Il s’est trouvé que j’ai personnellement photographié le 400e participant au festival :)Les adieux ont été très émouvants, et nous avons promis de revenir pour au moins 40 ans de 205. Je ferai de mon mieux pour y parvenir.… La route vers Paris a pris tout d’une haleine sur nos émotions après le week-end le plus cool de notre vie. Il n’y a que quelques pauses — une pour le café, l’autre parce que les gendarmes nous ont dit d’arreter. Nous avons dépassé la vitesse et nous devions payer une amende de 90 euros. On s’est assurés que j’avais des papiers, on m’a demandé pourquoi j’étais en France et j’ai été relâché en paix. Ça arrive dans votre pays?
Alors, Paris… Ou plutôt en banlieue, bien sûr, parce que nous n’avons pas pris le risque d’entrer dans la ville en fonction des contraintes environnementales. Quelqu’un vient à Paris pour le Louvre et la tour Eiffel, et je suis venu pour… Par le catalyseur! Je remercie Peter Petr306 et sa tante.
Le Louvre et la tour ne nous ont pas échappés.Beaucoup d’amis ont demandé et se demandaient comment était Paris. Je réponds — près de curiosités principales, il est beau et romantique, partout ailleurs — saleté, déchets, état antihygiénique et même d’énormes rats! On a pris la journée, on s’est rassemblés et on est allés en direction de la maison. Selon les plans, nous devions percevoir la Belgique, ce que nous avons fait dans la patrie d’Hercule Poirot, à Liège,puis regarder l’autre côté de l’Allemagne — les métropoles, pour être précis, Berlin. La connaissance de cette ville était beaucoup plus positive. À bien des égards, c’était un mérite de mes amis et anciens collègues, Sasha et Margo (bonjour à vous :)) Probablement, parmi toutes les très grandes villes que j’ai visitées, je préfère Berlin. Dommage, il ne restait plus beaucoup de temps et la route de retour était très vite. Quelques jours de plus sur la route, le dernier jour à Varsovie, une visite au musée Copernicus et une marche vers Brest. Donc, nous sommes à la maison.
Résultat: il y a 4600 km de kilométrage sur une voiture de 31 ans sans ABS, diviseur d’efforts, climatisateur ni autres avantages, mais avec des retours incroyables. Nous sommes devenus encore plus proches et il est peu probable que quelque chose puisse nous séparer. Et pourtant, le kilométrage 205 dans ce voyage dépassait 200 000 km.
Il n’y a eu qu’un seul épisode assez dangereux pendant le trajet. En Pologne, sur le chemin du retour, à la recherche un abri pour la nuit, de l’avant dernier jour du voyage, nous avons roulé de nuit sur une route de campagne et je ne sais pas ce qui m’a fait ralentir avant de tourner, immédiatement après quoi un énorme orignal s’est précipité sur la route! En général, tout s’est bien passé.
En résumé, je finis d’écrire. Merci à toutes les personnes impliquées, en particulier à mon père et à ma mère: critiquant certaines de mes idées, ils sont toujours prêts à aider à leur mise en œuvre. Je remercie Karina. Elle participe également à tout cela. J’espère que c’est amusant?
Eh bien, c’est tout, il est temps d’aller chercher le prochain rêve;)